jeudi 6 août 2015

Gaumont - 120 ans de cinéma


Petite équipe mais grande balade pour ce 8 du mois de juillet...
Ce sont les vacances et c'est  la première fois que nous empiétons sur cette période estivale...

A nous les bords du quai de Jemmapes le long du canal St Martin, coucou au 102, devant l'hôtel du Nord, et direction Stalingrad où Marianne nous attend...


Vers midi c'est l'heure de l'apéro dans le grand jardin d'Eole pour déguster le délicieux vin blanc de jean-Louis...

Puis déjeuner dans un resto presque local , et comme prévu , direction le 104 car Gaumont fête ses 120 ans au 5 rue Curial, à Paris, une véritable  exposition-spectacle qui rassemble des pièces du musée Gaumont et du musée des Arts forains, mais aussi des extraits de films, des affiches, des costumes, des appareils anciens et des objets rares...

Une expo de très grande qualité pleine d'effets de lumière où l'on retrouve nos films favoris, c'est aussi  l'occasion , pour nous, de découvrir ce 104, un lieu mythique...

Pour la petite histoire ce bâtiment de pompes funèbres est édifié par le diocèse en 1873, sous la haute direction de Baltard, qualifié par la presse de l’époque de véritable "usine à deuil"...

Tout est centralisé dans ces bâtiments, de l’exploitation (ateliers, dépôts, écuries) à l’exposition des corps (lieux de réceptions, salles de recueillement) et jusqu’aux logements ouvriers.

C’est en 1905, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, qu’est créé le service  municipal des pompes funèbres  SMPF qui fermera en 1998.

Ce service est vécu comme un progrès des idées républicaines : en effet, tout un chacun avait désormais droit à une cérémonie, quels que soient sa religion, son statut (les femmes divorcées devaient auparavant être enterrées de nuit, les suicidés étaient aussi bannis)

Durant les années de pleine activité, 27 000 corbillards partaient chaque année du SMPF, 1 400 personnes y travaillaient, dont une quarantaine de femmes. Les Pompes funèbres employaient aussi bien des menuisiers et des ébénistes que des carrossiers, des mécaniciens, des couturières, des peintres ou des maçons.

Après sa fermeture et en 2001, Bertrand Delanoë, maire de Paris a décidé de le protéger et de le réhabiliter...

Un Espace extraordinaire où se côtoient des danseurs, des artistes, des comédiens, des boutiques également dont Emmaüs ...

Voici encore une très agréable journée, pleine de couleurs et d'images et pour finir une grande marche vers Châtelet...

A toutes et à tous,  excellents mois d'été, reposez-vous bien pour être en forme à la rentrée...