vendredi 16 novembre 2018

La médiathèque française

Temps un peu maussade ce mercredi 7 novembre pour notre rendez-vous cette fois- ci au métro Nationale pour une petite marche d'environ 3 kms à travers le parc de Bercy.

C'est le jardin le plus proche de Bercy-Village, qui occupe les anciens chais viticoles subsistants du XIXe siècle,  et qui comprend des bassins où vivent des poissons et une faune sauvage dont des oiseaux de passage (hérons, etc...)

Arrivée comme prévu vers 12h au cour St Emillon pour y retrouver Marianne et prendre notre petit apéro amené par Gérard et goûter le Kougelhopf délicieux d'Hubert dans le fameux square et à l'abri de la pluie sur une île... au milieu des canards...

Puis  recherche d'un resto dans cette avenue si passagère...

Un vrai village dans Paris, un moment de détente pour tous les parisiens au moment de déjeuner...

Le menu est parfait puis c'est le moment de se diriger vers la cinémathèque où l'exposition Il était une fois Sergio Léone nous attend...

Sa vie et ses films inextricablement liés, c'est éprouver la formidable puissance d'un imaginaire cinématographique et suivre le destin d'un petit Romain du Trastevere qui aura beaucoup joué aux cowboys et aux Indiens avant de transformer les règles et les codes du western pour conquérir le vaste monde.

"À L'OUEST, DU NOUVEAU
Genre donné pour mort dès le début des années 1960, passé avec armes et bagages à la télévision sous une forme appauvrie et sérielle, le western, autrefois « le cinéma américain par excellence » (pour reprendre le titre d'un célèbre article d'André Bazin), ne survivait que dans les rêves de ses adorateurs des salles de quartier et des cours de récréation.

Sergio Leone était de ceux-là et il le restera toute sa vie, même après les triomphes commerciaux, encore capable de demander à un Bernardo Bertolucci éberlué par tant de naïveté et de « premier degré », pendant le premier travail de défrichage du scénario d'Il était une fois dans l'Ouest (1968), comment dégainait-il, quand il était petit, son revolver-jouet, mimant les gestes de l'enfance : plutôt comme ci ou plutôt comme ça ? Bertolucci se demandait si Leone plaisantait, se moquait de lui ou s'il était un peu idiot, un peu simple."
Source : www.cinematheque.fr

Et l'occasion aussi de visiter le musée du cinéma, un régal avant de retourner vers nos métros favoris.
Encore une bonne journée, à la prochaine...